SNCFT: nouveau service "rabbi m3ak"

Dans le cadre de l'amélioration de ses services, la SNCFT a lancé mercredi dernier son dernier service "rabbi m3ak" ("chacun pour soi et dieu pour tous", en français). J'ai eu le privilège d'en profiter lors de mon dernier (trés long) voyage a Tunis.
En clair cela consiste a vendre des tickets en surnombre (overbooking à la tunisienne quoi) puis laisser aux passagers le soin de s'entretuer pour avoir une place assise (d'ou le fameux rabbi m3ak).
Donc vendredi je me prèsente au guichet, je m'offre un 2éme classe aller simple et je me mets sur le quai avec prés d'une centaine de voyageurs qui, l'oeil farouche, attendent le train sur le qui-vive.
13h15: le train arrive, déja bien garni depuis Gabes et là c'est une authentique bataille qui commence. On joue des coudes, des dents, y'en a meme qui frappent de leur canne pour passer les premiers (ca rappelle un peu le terminus de la SORETRAS a Beb Jebli, mais ça c'est une autre histoire...).
Moi, tout bac+7 que je suis je me mets de coté et j'attends. Aucune chance de prendre une place assise et de toute façon meme si j'en attrape une y'aura toujours une hajja (lire: vieille sorcière au regard hargneux) à laquelle il faudra bien la céder (foutue galanterie). Et là faites bien attention car je vous livre  le secret d'un voyage confort en classe IW (ie. interwagon). Donc je me mets de coté, j'attends que tout le monde passe puis je me colle a la portière de l'interwagon. 10 minutes de remue-ménage plus tard il ne reste qu'une dizaine de "voyageurs" en interwagon et moi, grace a mon IQ phénoménal j'ai une place de choix sur les deux marches, assis, dos contre le mur et une vue formidable devant les yeux.
Toute cette histoire serait formidable si ce n'était la foutue porte automatique qui ne se fermait pas complétement, ce qui fait qu'avec une vitesse de croisière a 80km/h j'avais un houragan qui me gelait le cul (j'en suis sorti avec une colique, merci la sncft...).
Moralité: wanna first class ride? use your wits.

Et rabbi m3ak.

PS: le voyage de retour n'était pas mieux, je me suis dégoté une place assise, juste a coté d'une énorme valise sans propriétaire puant la jelbena. J'étais tout content, la perspective de trois heures au chaud me mettant en bonne humeur quand je me suis rendu compte que j'étais assis juste a coté de la bouche de ventilation, une vraie soufflerie d'air trés trés chaud et trés puant. encore merci, la SNCFT.